28 décembre 2008
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Au chat noir, ma maison
Chat noir , l'Antiquité, vénérait ta frimousse
Qui incarnait Bastet, la déesse égyptienne
Le temps s'est arrêté sur les douces caresses
Que de grands pharaons, déposaient sur ton front.
Tu devins malfaisant, dans l'Europe médiévale
Noir ton corps, âme noire, associés au Démon.
Roi du sabbat des chats, qu'on craignait Mardi Gras
Tu fus bouc émissaire, terreur imaginaire
Des feux de la Saint-Jean, tenace superstition!
Le Roi de France lui-même, enflammait les fagots
Au dessus desquels, toi, avec tes congénères
Entassés dans un sac, vous brûliez sur la terre
Martyrs tout comme vos pairs en d'autres territoires.
On t'emmurait vivant, dans les tours d'Angleterre
Vivants on vous jetait en Belgique, quelle misère
Si la chute par trois chats, laissait un survivant
C'est la foule hystérique, qui le coursait souvent
Chat noir, mon beau présage, traverse sur mon passage
Ni procès, ni croisade, je ne t'imposerai
Ne t'associerai point, à la vilaine sorcière
Verruqueuse et mégère, qui te chevaucherait
Comme un vulgaire balai, depuis le Moyen-Âge.
Mon chat noir, météo, prévois pour moi le temps,
Ta patte sur le museau, hou! soufflera le vent
Glissée derrière l'oreille, flic-flac, la pluie réveille
Le félin qui sommeille en chacun d'entre nous.
Chat noir, mon beau chat noir
Tu restes dans ma mémoire
Un grand Pich-Pich d'Amour
Que je n'oublierai pas.
LEILA
MERCI pour ce cadeau NATH